Les drones se sont fait discrets ces derniers mois dans les services de police. Certains pelotons de gendarmerie l’utilisaient, mais peu de communication autour d’un outils désormais présent dans toutes les villes.
Que fait la police avec les drones?
Et bien elle oriente les équipes. Le drone lui permet de prendre de la hauteur et de surveiller en un coup d’oeil plusieurs hectares de terres urbaines facilement.
Le problème d’une vue à terre, c’est l’obligation d’être en mouvement. Quant à l’hélicoptère, le problème est inverse : impossible de se rapprocher d’une cible.
Avec le drone on voit tout et on peut orienter ses équipes. Evidement, si le drone monte à 150M, il ne pourra ni photographier un visage ni courser quelqu’un. Mais il verra le mouvement et pourra à cette altitude rester relativement discret.
Contrairement à ce que la légende urbaine véhicule, les services de police et de gendarmerie utilisent de tout petits modèles de drone de type mavic 2 pro ou mavic enterprise. Des modèles qui peuvent rester en stationnaire un long moment et se déplacer avec une grande rapidité.
Est ce que les drones de la police peuvent enregistrer les visages?
Sur le principe oui. Dans les faits, ce n’est pas le principal objectif. On se pose la question pour les drones, mais pas pour les hélicoptères. Pourtant, à des altitudes similaires, le boulot pourrait être fait de la même façon. Mais l’embarquement systématique d’une caméra sur un drone change le regarde de beaucoup de monde. Mais ce qu’il faut savoir c’est qu’à 150M, on ne peut pas voir les traits d’un visage, sauf avec une caméra capable et dédié à cet objectif.
Mais n’oublions pas que la police cherche à interpeler en direct et en aucun cas à stocker de l’information, par ailleurs inutile.
Donc, si vous voyez des policiers utilisez des drones, c’est que vous n’êtes pas au bon endroit. Donc #restezchezvous